DEVELOPPEMENT DURABLE



L'architecte accompagne son client dans la démarche de développement durable qu'impose la réglementation thermique (RT 2012) depuis le 1er janvier 2013 aux bâtiments neufs et aux agrandissements avec obligation de résultats comme la réduction de la consommation des énergies primaires et le calcul du confort d'été (rafraîchissement naturel).

Il s'agit de minimiser l'impact des bâtiments sur les ressources disponibles de la planète, ressources aujourd'hui limitées : 

En eau (récupération des eaux pluviales)
En sol (conception de bâtiments compacts)
En air (utilisation de matériaux sains)
En énergie (super isolation
conception bioclimatique
utilisation d'énergies renouvelables)


Il s'agit aussi de faire chuter les émissions de gaz à effet de serre.

La réglementation impose une réflexion en amont dès la phase de conception  : 
une étude thermique effectuée par un thermicien doit être jointe
au permis de construire

LES OUTILS

La conception bioclimatique du bâtiment : La démarche bioclimatique permet de réduire le besoin en énergie pour chauffer et refroidir un bâtiment. Cette démarche optimise l’orientation du bâtiment, la compacité et la mitoyenneté, le confort d’été avec l’inertie et le déphasage, la ventilation naturelle, la respiration des murs, les apports solaires passifs, la toiture végétale ou bien le mur végétalisé, les murs perspirants…

Grande surface vitrée au sud avec protection solaire l'été ( Maison individuelle à Saint Gratien)

Le recours aux énergies renouvelables : EN RÉGION PARISIENNE, les panneaux photovoltaïques, la géothermie et le puits canadien, les pompes à chaleur et toutes les énergies issues de la biomasse tels que le bois permettent de réduire l'empreinte écologique.


Réalisation d'un puits canadien (Ateliers d'un artiste peintre dans les Yvelines)

L’éco-construction : L'architecte doit utiliser des matériaux sains qui correspondent aux besoins de santé des habitants. Les matériaux naturels non issus de la pétrochimie seront privilégiés ainsi que ceux issus de filières locales. Les matériaux énergivores seront écartés au maximum. Une éco-construction utilise des matériaux de construction et d'isolation écologiques  tels que la pierre, la brique de terre cuite, la brique de terre crue, le chanvre, la fibre de bois, l’argile. 

Aspect contemporain d'une cloison en argile blanche (Maison individuelle à Saint Gratien)
L'argile régule l'humidité et apporte de l'inertie.

L'emploi de matériaux dont les matières premières incorporent beaucoup d'énergie d'extraction, de fabrication ou de transport, est à éviter le plus possible.

Les éco-constructions peuvent également chercher à intégrer des systèmes de traitement des déchets (phytoépuration, lagunage, composteur, toilettes sèches…) et de récupération d'eau pluviale, participant ainsi à l'amélioration de la résilience écologique autour de la bâtisse. 

L’architecte s’applique à initier une réflexion environnementale
 et au-delà, d’une façon générale
 à promouvoir le développement durable
 à travers toutes les missions qui lui sont confiées
 avec pour objectif central
 la recherche de la qualité du cadre de vie.